WHEN MY BROTHER DIDN’T CRY…

QUAND MON FRERE NE PLEURAIT PAS…

My older brother George was a bully, bottling up his tenderness. His scorn for me ended up in a “Hate your Sister Club.” When our family Springer Spaniel died I cried for a week, inconsolable. One day a stray, skinny mutt followed George home and clung to him for two weeks. George was ecstatic, a true love. Then George came home one day and announced, stoically, “Danny died.” Sitting on the porch concrete wall, I could not believe him. “He did not, he did not,” I repeated like a taunt. What ailed me? Was it true disbelief? Or was I instinctively provoking his ‘inner belly of vulnerability’? He couldn’t take it. He gave me such a punch I fell backward off the wall into the bushes behind. Catching my breath in the leaf litter, I realized Danny had indeed died. It is often hard to read other’s emotions.

Mon frère aîné George m’a beaucoup intimidé, masquant sa tendresse. Son dédain l’a poussé à créer un “Club de Dépit pour les Soeurs.” Quand notre épagneul Springer est mort J’ai pleuré toute une semaine, inconsolable. Un jour un cabot errant et maigre a suivi George à la maison et il s’est accroché à lui pendant 2 semaines. George était extasié avec ce fidèle. Mais peu après George est rentré en annonçant avec stoicisme, “Danny est mort.” M’asseyant sur le petit mur concret des marches à notre maison, je ne pouvais pas le croire. “Pas vrai, pas vrai,” j’ai répété, le provoquant. Qu’est-ce que j’avais? Etait-ce une vraie incrédulité? Ou voulais-je exposer sa vulnérabilité cachée? George, furieux, m’a donné un coup de poing si fort que je suis tombée dans les buissons derrière moi. Là, dans les feuilles mortes, j’ai réalisé que Danny avait vraiment expiré. On a de la peine à “lire” les émotions d’autrui.

Collegehood’s End

La Fin de La Vie Universitaire

What was he thinking, feeling, 15 years ago? We watched him, now our Silicon Valley start-up grandson, leave us, walking along the Pacific alone. He was headed back to his last month of college life after a semester in Costa Rica for his double biology/Spanish major.
We had spent five days together in Costa Rica’s Corcovado national park on the Osa peninsula. We’d seen a puma, monkeys. He was happy one moment, pensive the next.
“I love being a kid. I don’t really ever want to grow up.”

Que pensait-il, ressentait-il, il y a 15 ans? Nous l’avons regardé, notre petit-fils, maintenant “entrepreneur en démarrage dans La Silicon Valley,” nous quitter, marchant le long du Pacifique, seul. Il retournait a son dernier mois de la vie universitaire après un semestre au Costa Rica pour sa spécialité biologie-espagnol.
On avait passé 5 jours ensemble dans le parc national de Corcovado sur la péninsule d’Osa. Nous avons vu un puma, des singes. Il était heureux un moment, pensif le suivant. “J’adore être un gosse. Je ne veux jamais grandir.”

Walking Paris in Only a Scarf

Balade à Paris Portant une Echarpe

My dear friend Deborah gave me this scarf for my birthday. It’s a gigantic map of Paris. I love it. It has become my ‘Ningaminny,’ a word my older brother invented when he was two, dragging his ‘blanky’ behind him, sucking his thumb.
What I love is that the scarf shows my address when I was a student in Paris in 1952, 66 Avenue de Saxe. The Pasteur statue was just a little way from our apartment.
What great memories!

Ma chère amie Deborah m’a présenté cette écarpe pour ma fête, un plan gigantesque de Paris. Je l’adore. Elle (l’écharpe) est devenue mon “Ningaminny”, un mot inventé par mon frère aîné quand il avait 2 ans, traînant sa petite couverture derrière lui en souçant son pouce.
Ce que j’aime, c’est que l’écharpe montre mon adresse en 1952 quand j’étais étudiante à Paris, 66 avenue de Saxe. Le monument Pasteur était à deux pas de notre appartement.
Quels beaux souvenirs!