Kleptomania of the Soul

La Kleptomanie de l’Ame


At seven I was crazy about my new friend Diane’s mother, my ideal. I wanted to be near Mrs. Harris every minute. In fact I wanted a piece of her for my very own. One day when she was upstairs sewing and where was Diane?….I found myself alone in the Harris living room. Stealthily I climbed up on the chair in front of their secretary desk and opened the glass cabinets upon three little alabaster angels with musical instruments. I reached inside, helped myself to the one with a violin, climbed down silently and ran out the front door, down the street to my own house. Mother greeted me, flushed, at the door. “Mrs. Harris gave this to me,” I said solemnly. Mother, dubious, called the Harris household. “Helen, did you give Julie this little angel she has come home with?” Mrs. Harris gave a chuckle. ‘I guess Julie just wanted to borrow that figurine a while.” Nothing more was said. Somehow the angel was returned. I never missed it. My talisman had done what I needed it to do.


A sept ans j’adorais la maman de ma nouvelle amie Diane. Mon idéale, je voulais être près de Mrs. Harris constamment. En fait, je voulais posséder un petit morceau d’elle. Un jour où elle était en haut cousant, je me suis trouvée toute seule dans le salon des Harris. (Où était Diane?) J’ai grimpé sur une chaise devant un secrétaire où se trouvaient 3 petits anges d’alabâtre avec instruments musicaux. J’ai ouvert les portes vitrées pour saisir un de trois avec un violon, je suis descendue silencieusement , je suis partie vite en courant pour rentrer dans ma propre maison. Maman m’a acceuillie à la porte, rougie de culpabilité. “Mrs. Harris m’a présenté cet ange,” j’ai annoncé solennellement. Ma mère, douteuse, a donné un coup d’appel à Mrs.. Harris. “Helen, avez-vous donné le petit ange à Julie, qu’elle tient dans sa main, comme cadeau?” Mrs. Harris a ri. “Je crois que Julie veut tout simplement emprunter ce petit ange un peu.” Rien de plus n’était dit. L’ange, rendu, ne me manquait pas. L’acquisition de mon talisman a achevé son but.

Killjoy

Rabat-joie

There I sat at the counter all alone day after day relishing a hot fudge sundae. My father had sent me to school with a note to the fourth grade teacher. “Please let Julie cross the street at lunchtime to Brown’s Creamery for ice cream for her sore throat problem,” P. J. Howard, MD. My parents really did love me! I perched at the counter like a smug little princess, licking my spoon. The employee soon had had a bellyful of it. “Why are you sitting here eating that ice cream….why aren’t you over at school with the other kids?” I don’t know which was the healing agent…her disgust or the brief entitlement, but soon I was back at school with the other kids, feeding myself.

Jour après jour, je m’y asseyais toute seule, savourant un ‘sundae au caramel.’ Mon père m’avait donné une note pour l’institutrice à l’école. “Je vous prie de permettre à Julie de traverser la rue pendant la pause déjeuner pour prendre une glace chez la Laiterie Brown pour son mal de gorge.” Mes parents m’aimaient! Je me perchais au comptoir comme une petite princesse, léchant la cuillère. L’employée bientôt en avait plein le dos. “Pourquoi es-tu là, mangeant cette glace…pourquoi t’es pas à l’école, avec les autres?” Je ne sais pas lequel m’a guérie…..son ennui ou le bref moment de privilège, mais j’étais bientôt de retour à l’école avec les autres gosses, me nourrissant moi-même.