Masks Before the Time of Coronavirus

Des Masques Avant les Temps du Corona-virus

2018. Twelve new students wanted to sign up for my French courses, including an eight-year-old girl. I was delighted and excited by the success of my little announcement.
Two days later, after having ordered French textbooks, songs and a bi-lingual Lotto game, I had a small heart attack. I had forgotten that I was over 80. It was the end of my years of teaching. Our family wore masks in the hospital because the patient next to me couldn’t stop coughing. Does anybody want a textbook?

2018. Douze nouveaux étudiants voulaient s’inscrire dans mes cours de français, y compris une fille de 8 ans; j’étais ravie et enthousiasmée par le succès de ma petite annonce!
Deux jours plus tard, après avoir commandé des livres de français, des chansons, un jeu de loto bi-lingue, j’ai eu une petite crise cardiaque. J’avais oublié que j’avais plus de 80 ans. C’était la fin de mes années comme “prof.” Notre famille portait des masques dans l’hôpital car le patient à côté de moi ne pouvait cesser de tousser. Quelqu’un désire-t-il une grammaire?

Collegehood’s End

La Fin de La Vie Universitaire

What was he thinking, feeling, 15 years ago? We watched him, now our Silicon Valley start-up grandson, leave us, walking along the Pacific alone. He was headed back to his last month of college life after a semester in Costa Rica for his double biology/Spanish major.
We had spent five days together in Costa Rica’s Corcovado national park on the Osa peninsula. We’d seen a puma, monkeys. He was happy one moment, pensive the next.
“I love being a kid. I don’t really ever want to grow up.”

Que pensait-il, ressentait-il, il y a 15 ans? Nous l’avons regardé, notre petit-fils, maintenant “entrepreneur en démarrage dans La Silicon Valley,” nous quitter, marchant le long du Pacifique, seul. Il retournait a son dernier mois de la vie universitaire après un semestre au Costa Rica pour sa spécialité biologie-espagnol.
On avait passé 5 jours ensemble dans le parc national de Corcovado sur la péninsule d’Osa. Nous avons vu un puma, des singes. Il était heureux un moment, pensif le suivant. “J’adore être un gosse. Je ne veux jamais grandir.”

Walking Paris in Only a Scarf

Balade à Paris Portant une Echarpe

My dear friend Deborah gave me this scarf for my birthday. It’s a gigantic map of Paris. I love it. It has become my ‘Ningaminny,’ a word my older brother invented when he was two, dragging his ‘blanky’ behind him, sucking his thumb.
What I love is that the scarf shows my address when I was a student in Paris in 1952, 66 Avenue de Saxe. The Pasteur statue was just a little way from our apartment.
What great memories!

Ma chère amie Deborah m’a présenté cette écarpe pour ma fête, un plan gigantesque de Paris. Je l’adore. Elle (l’écharpe) est devenue mon “Ningaminny”, un mot inventé par mon frère aîné quand il avait 2 ans, traînant sa petite couverture derrière lui en souçant son pouce.
Ce que j’aime, c’est que l’écharpe montre mon adresse en 1952 quand j’étais étudiante à Paris, 66 avenue de Saxe. Le monument Pasteur était à deux pas de notre appartement.
Quels beaux souvenirs!