CARTOONISTS SQUEEZE OUT OUR TRUTHS

I have always loved the great cartoonist, Robert Osborn’s book, Osborn on Leisure. Published in 1956, its drawings tell the story of humanity’s terror of leisure, leading to our getting all bound up like Gulliver with Lilliputian strings until we “speak as fools.” His stick figures are so alive with their comic escapisms that we see ourselves in every one of them, squeezed by own fiendish inventions. I want to write a similar book called Parker on Penis Envy. It won’t be porn, it will be soul-searching. Things buried in early childhood can play havoc until addressed (or undressed!) boldly.

J’ai toujours aimé le livre du grand dessinateur Robert Osborn, Osborn au Sujet du Loisir. Publié en 1956, ses dessins racontent l’histoire de la terreur humaine des loisirs. On se retrouve tout ligoté comme Gulliver avec des cordes lilliputiennes. On commence à parler comme des imbéciles. Ses personnages allumette sont tellement pleins de vie avec leurs évasions comiques que nous nous voyons en chacun, pressés par nos propres inventions diaboliques. Je veux écrire un livre semblable entitulé Parker Au Sujet de l’Envie du Pénis. Ce ne sera pas ‘porno’; ce sera de l’introspection. Les choses enfouies dans la petite enfance peuvent faire des ravages…


I LOVE BEING 88! (continued)

J’ADORE AVOIR 88 ANS! (suite)

So, how did I journey from psychotic young motherhood to where I am now?
I was ‘by love possessed,’ hiding a split. It took 40 years to face and accept what lurked or burst forth from beneath the surface. Now I am in love with the world. I still am riddled with flaws. But what’s underneath is solid, nothing lurking. It leads to reverence for all of us, humanity. And enjoyment of one precious minute as if it were a year.

Alors, comment ai-je voyagé de la jeune maternité psychotique à l’endroit où je suis? J’étais ‘par l’amour possédée,’ cachant une rupture. J’ai mis 40 ans à faire face à ce qui se cachait sous la surface, ou éclatait. Je suis maintenant amoureuse du monde. Je suis toujours pétrie de défauts. Mais ce qui est en dessous de la surface est solide, plus rien ne se cache. Cela mène au respect pour nous tous, l’humanité. Et je peux jouir d’une minute précieuse comme si c’était un an.

I LOVE BEING 88!

J’ADORE AVOIR 88 ANS!

Am I out of my mind? No, but I once was, 60 years ago. That was a brutal era for our young family, with me in the psychiatric hospital for months. My husband was struggling to keep his job and our three tiny children from abandonment. I feared permanent institutionalization. Forfeiture of everyone and everything I cherished, the disintegration of ‘me.’ It felt like Sartre’s play…Huis Clos, No Way Out.
When I blow out 88 candles it is a triumph (and conflagration.) To be continued.

Ai-je perdu la tête? Non, mais je l’ai perdue une fois, il y a 60 ans. C’était une ère brutale pour notre jeune famille, moi à l’hôpital psychiatrique pendant des mois. Mon époux luttait pour garder son emploi et pour protéger nos trois petites contre l’abandon. Je craignais être institutionnalisée définitivement. La perte de tout et de tous ceux qui m’étaient chers, la désintégration de ‘moi.’ C’était comme la pièce de Sartre: Huis Clos, sans issue.
Quand je souffle 88 bougies, c’est un triomphe et un ‘feu de joie.’ A suivre.